Association de Défense du Clos d'Ambert - ADCA - 33, Rue de la Justice - 93160 Noisy-le-Grand

A qui profite la destruction de nos maisons ?

A qui profite la destruction de nos maisons ?

 

 

Selon le programme électoral municipal de 2008 de l'équipe municipale actuelle :

 

« Parce que nous pensons que le cadre de vie des habitants est essentiel à leur épanouissement ; parce que nous pensons qu'il n'y a pas de quartier de " seconde zone " ; parce que nous pensons qu'il est essentiel que chacun soit fier de l'endroit où il habite

 

Nous voulons aussi faire de Noisy-le-Grand une " ville nature " : une ville respectueuse de l'environnement, une ville encore plus douce et agréable.

Ensemble, continuons à réunir nos forces et nos talents pour que chacun soit non seulement fier d'habiter à Noisy-le-Grand mais aussi heureux d'y vivre ! »

 

Tels étaient les engagements de l'équipe municipale actuelle avant les élections municipales.

 

 

 

Cela fait plusieurs années que la mairie tente de casser le moral des noiséens des zones pavillonnaires.

 

En effet, depuis 2007, des pavillons du quartier du Clos aux Biches ont été décimés par des bulldozers afin d'intimider les habitants de ce quartier et de les contraindre à quitter leur maison pour que la mairie puisse mettre en œuvre son projet d'aménagement dans ce quartier. Heureusement pour les habitants de ce quartier, une association de défense a été fondée afin de défendre leurs intérêts, l'ADIHBH-V (pour plus d'informations, cliquer sur ce lien www.noisy-les-bas-heurts.com). Cette association a déjà obtenu gain de cause, ce qui a permis d'annuler le projet de la mairie.

 

Mais, la mairie ne s'est pas arrêtée là. Bien au contraire, depuis plusieurs mois, elle s'est attaquée à d'autres quartiers comme par exemple la Pointe de Gournay et notre quartier (le Clos d'Ambert). Les fêtes de fin d'années 2009 avaient un goût amer à cause des maisons murées de nos voisins des rues de Reims, de la Justice et Jules Ferry. Et, plus récemment, l'offensive des bulldozers a commencé depuis plusieurs semaines à la Pointe de Gournay où l'on peut observer des maisons à moitié détruites, mitoyennes avec des pavillons encore habités par des noiséens résistants à la très forte pression autour d'eux (voir photo 1, photo 2, photo 3, photo 4, photo 5, photo 6).

 

Les noiséens des zones pavillonnaires sont donc dans un état de désarroi total, ils se sentent trahis par une mairie qui souhaite leur départ afin de les remplacer par de nouveaux habitants venants d'ailleurs. C'est une politique de « Déloger pour loger plus ». La mairie semble oublier l'essentiel : personne ne pourra déloger ces personnes, propriétaires de leur maison, s'ils souhaitent rester chez eux car il n'y a aucun intérêt général à détruire des pavillons dans les différents quartiers cités (Clos d'Ambert, Clos aux Biches et Pointe de Gournay / Emile Cossonneau).

 

En absence d'intérêt général, il s'agit plutôt d'intérêt commercial afin d'attirer des promoteurs, mais surtout de nouveaux habitants. En effet, la mairie se désintéresse des noiséens des zones pavillonnaires, plus particulièrement, ceux du Marnois - Clos d'Ambert, et n'entretient presque plus les rues et trottoirs du quartier. Mais, la mairie convoitise les gens qui souhaitent s'installer à Noisy en leur versant une subvention pouvant aller jusqu'à 5000 € (cliquer pour voir la publicité sur le site de la mairie).

 

Finalement, c'est l'argent des contribuables noiséens qui permet l'installation de nouveaux arrivants. Ce ne sont malheureusement pas les noiséens qui en bénéficient, ni leurs enfants.

 

Par ailleurs, fin 2009, la chambre régionale des Comptes d'Ile de France (CRC) a formulé des observations sur la fiabilité des comptes, la situation financière de la commune et sur l'aménagement urbain, pour les exercices 2001 et suivants. Pour plus d'informations, cliquer sur le lien suivant : Rapport d'observations définitives (C.R.C. Ile-de-France - Commune - Noisy-le-Grand - 15 janvier 2010).

 

Avec tous les projets d'aménagement à Noisy-le-Grand, les trop nombreuses destructions de nos maisons et les très nombreuses acquisitions de terrains et de pavillons que la mairie entreprend depuis de très nombreuses années, avec tous les périmètres d'études et le droit de préemption dans la plupart des quartiers pavillonnaires de Noisy, sans compter des dépenses excessives telles que des frais d'études pour une maison pour tous dans le quartier du Pavé Neuf qui s'élèvent à 270 000 €, les noiséens que nous sommes ont le droit de se poser des questions : Où va notre argent ?, Pourquoi nos impôts locaux ne nous donnent pas droits à des services rendus ? (par exemple, la rue de la Justice ressemble aux rue de Sarajevo pendant la guerre. Bien entendu, d'autres rues dans le quartier du Marnois – Clos d'Ambert sont concernées), Pourquoi la mairie de Noisy préfère-t-elle la rentabilité à la qualité de vie dans les zones pavillonnaires qui disparaissent au profit d'immeubles ?

 

Est-ce que la destruction de nos maisons et de nos jardins privatifs pour implanter des immeubles à leur place fait de Noisy-le-Grand une « ville nature », respectueuse de l'environnement, où nous nous épanouissons et dont nous sommes fiers ?

 

En ignorant l'avis des habitants des quartiers et de toutes les associations de défense, qui se battent contre les projets d'aménagement de leur quartier tels qui sont imposés par la marie, et en prétendant qu'il y a eu une « concertation efficace », la mairie de Noisy-le-Grand a choisi de bouleverser et de détruire les zones pavillonnaires de la commune. Comment peut-on avancer ensemble dans ce cas ?

 

Heureusement, des associations de défense sont présentes sur le terrain pour faire valoir les droits des habitants des quartiers. Parmi elles, bien sur, l'ADCA (Association de défense du Clos d'Ambert) et bien d'autres, qui sont également présentes pour améliorer la vie des noiséens telle que Noisy autrement (pour plus informations, cliquer sur le lien suivant http://noisy-le-grand-autrement.fr/).

 

Noisy-le-Grand n'est pas du tout un exemple de « ville-nature » dont chaque noiséen est épanoui et heureux d'y vivre. Malheureusement, notre ville est devenue une référence en termes de destruction et de condamnation de pavillons et de bétonnage non seulement en Seine Saint Denis (lire l'article), mais également dans d'autres départements d'Ile de France (lire l'article). Tout le monde en a marre du bétonnage. Il n'y a plus de respect de l'environnement (nature, qualité de vie, tranquillité, etc), ni des habitants (des milliers d'habitants entassés dans des immeubles construits sur des petits bouts de terrains).

 

Juin 2010

 

 

 



08/06/2010

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